Poème 'La Vilette' de ATOS

La Vilette

ATOS

J’ai le verbe qui tranche,
La virgule insolente.
Je débite les phrases,
Désosse les litotes.
Je fends l’évident.
Banco,
sur le billot!
Dénerve et saigne.
J’émascule les majuscules
J’abats sans combat.
Je suis saigneur d’un échaudoir de mots.
Un étal de bacchanales.
Au crochet chaque quartier!
Le marquis de Mores?
Au caniveau!
De purpura en donats,
Chevillard d’idées noires,
Bouvier de bêtes pensées.
De lymphe en humeur,
De sanie en vapeur,
Un labeur qui se répand
Entre les chaînes de nos vies.
J’aiguise toutes mes envies,
Il me faut bien nourrir Paris!

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