La plainte écrite de sang
Inhumaine beauté dont l’humeur insolente
En méprisant mes voeux se rit de ma langueur,
Je veux convaincre ici ton ingrate rigueur
Par les vifs arguments d’une raison sanglante.Ces vers sont de ma flamme une preuve évidente,
Et tous ces traits de pourpre en font voir la grandeur,
Cruelle, touche-les pour en sentir l’ardeur,
Cette écriture fume, elle est encore ardente.Vois nager dans le sang mes esprits désolés :
Pour apaiser ta haine ils se sont immolés
D’une dévotion qui n’eut jamais d’exemple.Et si près de mon coeur il en est demeuré,
C’est afin seulement de conserver le temple
Où ton divin portrait est toujours adoré.
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guillaumePrevel a ajouté ce poème parmi ses favoris.
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François Tristan L'HERMITE
François L’Hermite, sieur du Soliers, dit Tristan L’Hermite, né à Janaillat (Creuse) au château de Soliers, dans la Marche, 1601 et mort à Paris le 7 septembre 1655, est un poète et dramaturge français. Auteur dramatique fort applaudi en son temps, et dont la première pièce, la fameuse tragédie de Mariane... [Lire la suite]
on fumait déjà à cette époque ?
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/je-fumais-tout-en-mon-fort-soupirer