Poème 'La Petite qui est morte' de Francis JAMMES dans 'Vers'

La Petite qui est morte

Francis JAMMES
Recueil : "Vers"

Une petite hutte avec un chien devant…..
Ô ma chère ! Ce soir, cette rose est mouillée.
Dans le grand parc, auprès de la grille rouillée,
Je l’ai prise pour toi, tout à l’heure, en rêvant.

Il bruine au dehors ; viens ici, viens… le vent
Dans les lauriers sanglote….. oh ! reste ainsi liée
Avec tes frêles bras à mon cou… mi-pliée…..
Faisons de nos cœurs morts un amour revivant.

Plonge avec tes doux yeux de sombre violette
Dans mon regard si triste et grave qui reflète
Mes deuils d’amour… Entends ma voix… Elle est le glas

Qui conduit doucement dans sa petite robe,
La seule que j’aimai, la Morte aux pâleurs d’aube
Qui dans ses mains de cire a de légers lilas.

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS