Poème 'La pauvreté' de PhulanKile

La pauvreté

PhulanKile

Un sentiment me parcours, abrupte
une autre parole coincée que j’éructe
celui douloureux d’un crève la faim
celle hideuse d’un ventre vide se tordant en vain

J’ai conscience de mes viscères
de leur mouvement que ma peau enserre
de ce lent moment où faiblissant j’erre
attendant patiemment quelques miettes de terre

Assis sur mon banc, je retiens des sanglots
assis sur le flanc, j’attends en lambeaux
que termine ce mois blanc, en évitant d’y penser trop
La vie reste du sang, ma chair se nourrira bientôt

Ce que pense les autres, Fichtre! Je ne le ressens
seul compte pour moi le bouillonnement du sang
chez toi, moi, nous, les autres, qui tous errent en pleurant
malgré leur vie de misère et de froid, face à eux, nous, vivants
malgré la pauvreté de notre pain que nous avalons en rêvant
gaiement, tendrement, chantant le lendemain tonitruant.

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