Poème 'La nappe' de ATOS

La nappe

ATOS

Déjà dix manches étiraient une nappe trop blanche
où de petits paquets vaquaient à l’obscur renaissance
des potins gibiers.
Dentelles, sucres, et couleurs en camée
à la potence bien hissés
annonçaient l’étrange félicité de bien gober
tout entier la promesse fertile du prochain été.

Pâques – 2014

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