Poème 'La mort de Titillou' de guillaumePrevel

La mort de Titillou

guillaumePrevel

« A notre rouquemoute  »

Ce matin là, il était encore bien et serein
Puis, ses jambes se paralysèrent soudainement
Alors, il est redevenu fragile comme un enfant
Mon petit chat au pelage rouquin

Jamais il ne s’était plaint jusque lors
Et ce fut le cœur brisé que l’on entendit son premier râle
Ma mère le prit dans ses bras et le couvrit d un long chale
Pour le rassurer en le serrant contre son corps

Le temps passe, la vie aussi
Et ce fut pour lui un samedi
Que l’heure hideuse vint à sonner

La nuit passa et tous résignés
Nous décidâmes de l’accompagner
Au paradis des petits chats, dans sa vingt et unième année.

31 janvier 2019

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