Poème 'La fée verte' de guillaumePrevel

La fée verte

guillaumePrevel

Le crâne embué
Par des visions profanes,
J’avale le sucre imbibé
Et le parfum qui en émane.

Déposant la cuillère à absinthe
Et le flacon d’herbe sainte,
Sur la table infernale
Où se figent les instruments du mal,

Je m’éloigne et m’isole
Avec ma muse bleue seule idole,
Et le goût du délice
L’attirance du vice,

Me pousse vers le vide,
En esprit morne dérivant.
La cervelle aspirée et le visage livide,
Face à la bouteille se vidant,

Je perce le secret de cette étrange alchimie,
Que forme ce voluptueux breuvage
Qui réchauffe mon âme et ma vie,
Et m’envoie dans de célestes rivages.

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

  1. A ta santé, à la vie et à la poésie Guillaume ! Bienvenue ! Astrid

  2. Merci à la tienne et à la poésie Astrid!
    Au plaisir de te lire

    guillaume

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS