Poème 'La chanson de la bien-aimée' de Charles GUÉRIN dans 'Joies grises'

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La chanson de la bien-aimée

Charles GUÉRIN
Recueil : "Joies grises"

(villanelle)

La chanson de la Bien-Aimée,
Comme un trille d’oiseau siffleur,
Monte dans la nuit parfumée.

L’entendez-vous sous la ramée,
A travers les pommiers en fleur,
La chanson de la Bien-Aimée ?

Comme une vivante fumée,
Son rythme subtil et trembleur
Monte dans la nuit parfumée.

Et quand vient l’heure accoutumée,
Où s’exhale par la chaleur
La chanson de la Bien-Aimée,

Le cri de l’oiselle pâmée
Sous le baiser de l’oiseleur
Monte dans la nuit parfumée.

C’est une berceuse enflammée,
Musique, parfum et couleur,
La chanson de la Bien-Aimée ;

Et toujours mon âme est charmée
Quand, appel tendre et cajoleur,
La chanson de la Bien-Aimée
Monte dans la nuit parfumée.

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Commentaires

  1. Je ne connaissais pas ce poète une belle découverte, J'aime beaucoup ses textes.

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Charles GUÉRIN

Portait de Charles GUÉRIN

Charles Guérin, né le 29 décembre 1873 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), où il est mort, le 17 mars 1907 est un poète français. Il appartient à une grande dynastie d’industriels lorrains, propriétaire de la célèbre Faïencerie de Lunéville-Saint-Clément, connue aussi sous le nom Keller et Guérin. Au sein de sa... [Lire la suite]

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