L’automne sourit
Sans y crier gare,
Les jours se fanent et se gâte la météo,
Les hommes s’en retournent hagards
dans le brouillard du métro,
La mauvaise humeur se répandant comme la pluie.
Comme la fleur se fane en réalité
Etant souligné par la récolte des fruits,
Du raisin, et des pêchers.
Le rythme des saisons entame ainsi sa route
Lorsque les habitants de Bagdad et de Bassora,
De Libreville et de Gaza,
Du Zaïre et du Libéria, doutent
Et n’ont que faire de ce temps là.
Les êtres gris n’en ont que faire
Déjà ils vivent l’Enfer
Entre boulot et problèmes d’atmosphère
Ils se débattent et oublient hier
N’agissent plus ni ne se prennent en main
Et ne voient plus du lendemain
Que le froid labeur du gris chagrin
Et ruinent le présent
Dans l’inaction du temps.Vendredi 19 septembre 2003, De la vertu 211
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PhulanKile
Nom : Kilé
Prénom : Phulan
Naissance : 27/11/1980
Présentation : Mon parcours poétique s'est d’abord construit par la tenue d’un journal. Peu à peu transformé par une pratique d'écriture quotidienne nourrie de lectures diverses (notamment Pier Paolo...
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