Joujoux d’Allemagne
L’autre soir, je voyais la petite Marie
Rester, près de la lampe, en extase et sans voix ;
Car elle avait tiré de son coffre de bois
Ce jouet d’Allemagne appelé bergerie.Les moutons étaient gros comme la métairie
Qui, certes, n’aurait pu loger les villageois ;
Les arbres sur leurs pieds naïfs étaient tout droits,
Et le vieux tapis vert jouait mal la prairie.Et moi, plus que l’enfant, je me suis amusé,
Et puisque le voyage, hélas ! m’est refusé,
Une heure j’ai joui d’un mirage illusoire.L’odeur de ces joujoux mal taillés et mal peints
M’a permis de courir tes déserts de sapins,
Et j’ai connu ton ombre immense, ô forêt Noire !
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François COPPÉE
François Édouard Joachim Coppée, né le 26 janvier 1842 à Paris où il est mort le 23 mai 1908, est un poète, dramaturge et romancier français. Coppée fut le poète populaire et sentimental de Paris et de ses faubourgs, des tableaux de rue intimistes du monde des humbles. Poète du souvenir d’une première rencontre... [Lire la suite]
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un peu avnt la guerre, mi-39 mon frere aine recite ...comme des joujoux d'allemagne---, tandis que je jouais au routchouchou sur le rapis, a peine six ans, gestation, visitation comprise, n'ayant jamais aime grim, la russe segur qui brulat moscou, sans me le dire, ni le chaperon, pame devant la lecture du juif errant(moi donc) et strogoff sans en savoir l'auteur, je fus eberlue d'en haut. enfin un poeme dont je voyais la vue le grand frere tout heureux d'expliquer. depuis je ne l'ai jamais vu ni lu, mais en entendant que les marchands se rendaient a nuremberg pour y acheter des jouets, je me suis dit, en veille d'invasion "je serai ce negociant aux foire du monde, nuremberg des jouets ne se liant pas aux lois, ni aux miseres, mais a la vie de marchand itinerant que j'entreprendrai, suite a une experience de pilote de chasse, ayant fichu la trouille a papa, qui me sermonait insistant "que nous sommes des negociants, pas des soldats"
cher homme, ce difficile pere, ne savait pas que son fils etait un couard et ne songeait que partir en route, pas de gagner des ficelles, lui qui passat des mois en camp, refusant de jamais le laisser savoir, etant petit banquier, lui desirait l'argent, pas la gloire, le fric etant souiller et un outil de liberte.
alors apres avoir tout vu d'en haut, la route attendait, les foires aussi, mais le negoce de main a main etait birn preferable, comme le poeme, que je crois ne de francois coppee et ne trouve plus.
mieux en vaut-il, de mallarme a rimbaud, prisant guillaume, sombre dans la memoire, les lectures sont passees a la recherche des noms, mots, lettres, de sumer a la mongolie et ses noeuds de macrame, suant en indes(il est des indes, jamais une, sauf du dehors et encor')voici qu'illetre, ce ne sont que des voyelles, sans rien voler a thuthur, qui collent au palais, incoherentes et amoureux.