J’écris ; entre mon rêve et toi la lampe chante
J’écris ; entre mon rêve et toi la lampe chante.
Nous écoutons, muets encor de volupté,
Voleter un phalène aveugle dans la chambre.
Ton visage pensif est rose de clarté.Tu caresses les doigts que je te laisse et songes :
» Si vraiment il m’aimait ce soir, écrirait-il ? »
Tu soupires, tes mains tressaillent, et tes cils
Palpitent sous tes yeux en fines grilles d’ombre.Je devine un chagrin secret, et je t’attire ;
Tu fais sous mon baiser un effort pour sourire,
Et voici que, longtemps, le coeur lourd de sanglots,Silencieuse et sans vouloir être calmée,
Tu pleures, inquiète et jalouse des mots
Qui te parlent de notre amour, ma bien-aimée.
Poème préféré des membres
Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.
Charles GUÉRIN
Charles Guérin, né le 29 décembre 1873 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), où il est mort, le 17 mars 1907 est un poète français. Il appartient à une grande dynastie d’industriels lorrains, propriétaire de la célèbre Faïencerie de Lunéville-Saint-Clément, connue aussi sous le nom Keller et Guérin. Au sein de sa... [Lire la suite]
- Ce soir, sur le chemin sonore du coteau
- Sois pure comme la rosée
- Je t'apporte, buisson de roses funéraires
- Entrerai-je, ce soir, Seigneur, dans ta...
- Le soir léger, avec sa brume claire et bleue
- Eté des vieilles joies
- Ma douce enfant, ma pauvre enfant...
- Vous qui sur mon front, toute en larmes
- Ah ! Seigneur, Dieu des coeurs robustes,...
- Parfois, sur les confins du sommeil qui...
- Le lait des chats (5)
- Souvent, le front posé sur tes genoux... (2)
- L'amour nous fait trembler comme un jeune... (2)
- Ce coeur plaintif, ce coeur d'automne (2)
- Avant que mon désir douloureux soit comblé (2)
- Un soir, au temps du sombre équinoxe... (1)
- Ton image en tous lieux peuple ma solitude (1)
- Ton coeur est fatigué des voyages... (1)
- Le vent est doux comme une main de femme (1)
- La voix du soir (1)
Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire