Je sais, quand le midi leur fait désirer l’ombre
Je sais, quand le midi leur fait désirer l’ombre,
Entrer à pas muets sous le roc frais et sombre,
D’où parmi le cresson et l’humide gravier
La naïade se fraye un oblique sentier.
Là j’épie à loisir la nymphe blanche et nue
Sur un banc de gazon mollement étendue,
Qui dort, et sur sa main, au murmure des eaux,
Laisse tomber son front couronné de roseaux.
Poème préféré des membres
Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.
André CHÉNIER
André Marie de Chénier, dit André Chénier, né le 30 octobre 1762 à Constantinople et mort guillotiné le 25 juillet 1794 à Paris, est un poète français. Il était le fils de Louis de Chénier. Né à Galata (Constantinople) d’une mère grecque (Elisabeth Lomaca) et d’un père français, Chénier passe quelques années à... [Lire la suite]
- Euphrosyne (3)
- Aux frères de Pange (3)
- Sur la mort d'un enfant (2)
- Oh ! puisse le ciseau qui doit trancher mes... (2)
- La jeune Locrienne (2)
- L'amour endormi (2)
- Il n'est donc plus d'espoir, et ma plainte... (2)
- Fille du vieux pasteur, qui d'une main agile (2)
- Voilà ce que chantait aux Naïades... (1)
- Ô délices d'amour ! et toi, molle paresse (1)
Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire