Je ressens encore leurs bouches humides
Je te mentirais si je te disais
Que mes lèvres n’ont connues que les tiennes
Car régulièrement me reviennent
Les souvenirs des femmes que j’aimaisJe ressens encore leurs bouches humides
Que j’embrassais au détour du chemin
(Ô comme ils sont loins ces charmants printemps défunts!)
Et que je délaissais le cœur ivre battant d’un amour timideOui, je te mentirais si je te disais
Qu’il n’y a qu’à toi que j’ai offert des bouquets de roses
(Mais voudrais-tu entendre de si vilaines choses?)Ô combien les souvenirs se raccrochent à des parfums!
Et mes lèvres et mon cœur se souviennent encore du jasmin
Que portaient en nuages vaporeux mes petites amoureuses.22 Septembre 2015
Poème préféré des membres
Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.
guillaumePrevel
Nom : PREVEL
Prénom : GUILLAUME
Naissance : non renseigné
Présentation : non renseigné
Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire