12 – Je chante haut pour m’entendre…
Je chante haut pour m’entendre,
Car la nuit est noire et sans voix;
- La route est molle et la terre est tendre
Il a plu trois jours sur les bois.Je frappe le sol en cadence
Du bout de mon bâton ferré
- Ici, l’ombre des bois est si dense
Qu’en plein jour on n’y verrait.Je guette des voix à l’orée
Plus pâle, là-bas, vers la plaine;
- Rien ne sonne à travers la forêt
Que ma voix et mes pas qui peinent.1899
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Francis VIELÉ-GRIFFIN
Francis Vielé-Griffin, né aux États-Unis à Norfolk (Virginie) le 26 avril 1864 et mort le 11 décembre 1937, est un poète symboliste français. Fils du général Viélé , il conserva sa nationalité américaine. Installé en Touraine il termina sa vie dans le Périgord où ses filles s’étaient mariées. Avec Gustave Kahn, il... [Lire la suite]
- 19 - N'es-tu lasse, aussi, de rêver d'hier?
- 11 - Mon pas, sur la route d'automne...
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- 07 - Je suis riche de soirs et d'aurores...
- 08 - Qui taillera cette vigne...
- La ronde ailée des heures...
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- 13 - On se prouve que tout est bien...
- 01 - Le rêve de la vallée...
- 14 - Demain est aux vingt ans fiers...
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- 04 - Le Départ pour la Chasse
- 16 - On part à sa guise et l'on chante...
- 10 - Wieland s'endort, rêve et s'éveille
- 06 - Le Baiser d'Ervare
- 09 - C'est peu que ces dix années
- 22 - N'importe? pensée, Alerte!
- 18 - Rester? tu es folle, pensée!
- 05 - Les Fileuses
- 07 - Je suis riche de soirs et d'aurores... (3)
- 08 - Qui taillera cette vigne... (3)
- 11 - Mon pas, sur la route d'automne... (2)
- 12 - Je chante haut pour m'entendre... (2)
- 13 - On se prouve que tout est bien... (2)
- 01 - Le rêve de la vallée... (1)
- 03 - Je regarde, feuille à feuille... (1)
- 05 - J'ai couru d'abord; j'étais jeune... (1)
- 06 - D'autres viendront par la prée... (1)
- 10 - Tu n'as rien pris de mon âme... (1)
Chants du chérubin
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-- Ah ! s'il t'arrivait de l'entendre,
Tu n'oublierais pas cette voix :
Car jamais chant d'oiseau plus tendre
Ne fut entendu dans ces bois.
Veux-tu imiter sa cadence ?
Je crois bien que ça te plairait
D'entrer dans l'immobile danse
Qui vient charmer champs et guérets.
-- Mais je dois garder mes gorets !
Car, s'ils s'enfuyaient par la plaine,
Ils iraient jusqu'à la forêt ;
Mon âme serait dans la peine.
Voir
https://paysdepoesie.wordpress.com/2016/05/25/chants-du-cherubin/