J’attends comme l’oiseau
J’attends comme l’oiseau sur la branche,
de m’envoler, enfin, dans l’azur infini.
Mon esprit, sans attache, s’égare
dans les méandres de l’oubli.
Oubliés, chagrins, misères et colères,
rien ne reste que la force de vivre,
et dans le ciel, en pensée, je fais
mille cabrioles plus osées qui
m’emmènent dans le firmament
où planètes, étoiles et lune,
s’allument,pour me faire fête,
chaque jour de ma nouvelle vie.
Allez-vous en oiseaux de mauvais augure,
je suis libre et m’en vais, dans le vent,
au gré des tourbillons,
chanter comme les grillons,
des refrains sans queue ni tête,
qui rendent heureux les petits enfants.
Et je me compose des poèmes,
volatiles comme rosée,
des musiques sans notes,
et qui, à peine nées,
s’évanouissent, légères,
comme les pensées,
sans rythme ni raison,
mais fragiles comme papillons.
Poème préféré des membres
Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.
marisolle
Nom : non renseigné
Prénom : Marie-Joëlle
Naissance : non renseigné
Présentation : non renseigné
Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire