Il pleuvait. Les tristes étoiles
Il pleuvait. Les tristes étoiles
Semblaient pleurer d’ennui.
Comme une épée, à la minuit,
Tu sautas hors des toiles.- Minuit ! Trouverai-je une auto,
Par ce temps ? Et le pire,
C’est mon mari. Que va-t-il dire,
Lui qui rentre si tôt ?- Et s’il vous voyait sans chemise,
Vous, toute sa moitié ?
- Ne jouez donc pas la pitié.
- Pourquoi ?… Doublons la mise.
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Paul-Jean TOULET
Paul-Jean Toulet, né à Pau (Basses-Pyrénées) le 5 juin 1867 et mort à Guéthary (Basses-Pyrénées) le 6 septembre 1920, est un écrivain et poète français, célèbre par ses Contrerimes, une forme poétique qu’il avait créée. Paul-Jean Toulet perd sa mère à sa naissance. Tandis que son père regagne l’île... [Lire la suite]
Maître Zhuang
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Assignée à son cercle, au grand jamais l’étoile
Ne dit au vaste ciel que c’est source d’ennui,
Ni ne craint de devoir travailler à minuit
Sous l’oeil de l’astronome habillé d’humble toile.
Pour traverser le fleuve, emprunte le bateau ;
Le traînant sur le sol, tu prêterais à rire.
La chose que tu sais, nul besoin de la dire,
Les gens la connaîtront toujours bien assez tôt.
N’encombre ton logis de multiples chemises ;
Trouvant un bon morceau, n’en prends que la moitié.
Ciel et Terre n’ont point la vertu de pitié ;
Pour l’humain, certains jours, elle n’est point de mise.
Voir
https://paysdepoesie.wordpress.com/2014/03/16/maitre-zhuang/