Poème 'Idylle imprévue' de dutaillyphilippe

Idylle imprévue

dutaillyphilippe

Elle rayonnait, féline,
en un lieu forestier.
la parole câline
engendrant l’amitié.
elle était ce qui plait
et les chats du village
venaient soigner leurs plaies
en suivant son sillage.

Au-dessus des abîmes
l’albatros bohème
recherchait une cime
où couver ses poèmes.
Il habitait les cieux
d’un monde parallèle
où, libre et gracieux,
il déployait ses ailes.

Fumets interférents,
saute de vents contraires,
ces êtres différents,
un jour, se rencontrèrent.
Point ne fut l’euphorie
en ce premier contact.
seule l’intrigue mûrit
et le manque de tact.

Lors Cupidon pourtant,
défiant toute logique,
tira, à bout portant,
la fléchette magique.
Elle perça les deux cœurs,
souda les deux destins,
ne laissant, pour vainqueur,
que l’amour au matin.

18 07 1981

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS