Hérodiade – III – Cantique de saint Jean
Le soleil que sa halte
Surnaturelle exalte
Aussitôt redescend
Incandescentje sens comme aux vertèbres
S’éployer des ténèbres
Toutes dans un frisson
A l’unissonEt ma tête surgie
Solitaire vigie
Dans les vois triomphaux
De cette fauxComme rupture franche
Plutôt refoule ou tranche
Les anciens désaccords
Avec le corpsQu’elle de jeûnes ivres
S’opiniâtre à suivre
En quelque bond hagard
Son pur regardLà-haut où la froidure
Éternelle n’endure
Que vous le surpassiez
Tous ô glaciersMais selon un baptême
Illuminée au même
Principe qui m’élut
Penche un salut.
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Stéphane MALLARME
Étienne Mallarmé, dit Stéphane Mallarmé, né à Paris le 18 mars 1842 et mort à Valvins (commune de Vulaines-sur-Seine, Seine-et-Marne) le 9 septembre 1898, est un poète français. Auteur d’une œuvre poétique ambitieuse et difficile, Stéphane Mallarmé a été l’initiateur, dans la seconde moitié du XIXe siècle,... [Lire la suite]
on trouve depuis peu en ligne un extrait vidéo d'Hérodiade ici :
http://www.youtube.com/watch?v=3TbQORU90pw