Guitare
Astre sans cœur et sans reproche,
Ô Maintenon de vieille roche !Très-Révérende Supérieure
Du cloître où l’on ne sait plus l’heure,D’un Port-Royal port de Circée
Où Pascal n’a d’autres PenséesQue celles du roseau qui jase
Ne sait plus quoi, ivre de vase …..Oh ! qu’un Philippe de Champaigne,
Mais né pierrot, vienne et te peigne !Un rien, une miniature
De la largeur d’une tonsure ;Ça nous ferait un scapulaire
Dont le contact anti-solaire,Par exemple aux pieds de la femme,
Ah ! nous serait tout un programme !
Poème préféré des membres
Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.
Jules LAFORGUE
Jules Laforgue, né à Montevideo le 16 août 1860 et mort à Paris le 20 août 1887, est un poète du mouvement décadent français. Né dans une famille qui avait émigré en espérant faire fortune, il est le deuxième de onze enfants. À l’âge de dix ans, il est envoyé en France, dans la ville de Tarbes d’où est originaire... [Lire la suite]
- Mettons un doigt sur la plaie
- Dimanches (Je ne tiens que des mois)
- Dimanches (Les nasillardes cloches)
- Complainte de l'ange incurable
- Dimanches (J'aime, j'aime de tout mon...
- Complainte des débats mélancoliques et...
- Cas rédhibitoire (Mariage)
- Complainte à Notre-Dame des Soirs
- Dimanches (Ils enseignent)
- Nobles et touchantes divagations sous la Lune
- À Paul Bourget (9)
- Rêve (9)
- Épicuréisme (6)
- Dimanches (N'achevez pas...) (5)
- Complainte du pauvre chevalier-errant (4)
- Complainte-placet de Faust fils (4)
- Autre complainte de l'orgue de barbarie (3)
- Complainte de la Lune en province (3)
- Complainte des pubertés difficiles (3)
- Complainte d'un certain dimanche (3)
Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire