Fils de la foudre
Et sans qu’elle ait daigné séduire les geôliers
à son corsage s’est délité un bouquet d’oiseaux-mouches
à ses oreilles ont germé des bourgeons d’atolls
elle me parle une langue si douce que tout d’abord je ne comprend pas mais à la longue je devine qu’elle m’affirme que le printemps est arrivé à contre-courant
que toute soif est étanchée que l’automne nous est concilié que les étoiles dans la rue ont fleuri en plein midi et très bas suspendent leurs fruits.
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Aimé CÉSAIRE
Aimé Fernand David Césaire, est un poète et homme politique français de Martinique, né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe et mort le 17 avril 2008 à Fort-de-France. Il est l’un des fondateurs du mouvement littéraire de la négritude et un anticolonialiste résolu. Aimé Césaire faisait partie, d’une famille de sept... [Lire la suite]
ravi je suis de mon pépé aimé césair
et pour lui emboîter les pas de l'engagement avec vous je partage ce poème
L’APRES INDEPENDANCE
« Enfin libre, ABLODE ! ABLODE GBADJA !
Une ère nouvelle »
A-t-on dit :
Plus de maux ou d’écueils, venant
De soient disant
Mondes d’éveils.
La mère PATRIE,
A nous et à nous seules pour toujours,
A-t-on aussi véhémenté non sans appétit
Aux yeux et à la barbe, sans dépit,
Du colonisateur, peu de velours.
Et pourtant que de zéro pointés
De haine, de mépris et de coups bas
Aussi désolants, poignant que frappants.
Rien n’a changé de vrai et de probant
Sur la Natale Denyibgan ;
Depuis ces miettes jours
Où les pleures de rires
Ont-t-ils pris le dessus, cossu ;
Au grand désarroi du TOUBAB.
TOUBAB longtemps incriminé
Cause irréfutable de l’infertilité de notre
TOGO !
Terre de nos AÏEUX.
Terre après ces festives miettes temps
De jours comme de lunes
N’a de cesse crié désespoir
Désespoir contre qui d’après vous ?
Sûrement pas contre ces PATER-NOSTERIENS
Mais plutôt les siens.
Il y a un E à CésairE