Poème 'Étendards – La mandoline l’oeillet et le bambou' de Guillaume APOLLINAIRE dans 'Calligrammes'

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Étendards – La mandoline l’oeillet et le bambou

Guillaume APOLLINAIRE
Recueil : "Calligrammes"

Ô batailles la terre tremble comme une mandoline
FEMME COMME LA BALLE À TRAVERS LE CORPS LE SON
TRAVERSE la vérité car la RAISON c’est ton Art

Que cet oeillet te dise
la loi des odeurs
qu’on n’a pas encore
promulguée et qui viendra
un jour
régner sur
nos cerveaux
bien +
précise & + subtile
que les sons qui nous dirigent
Je préfère ton nez
à tous tes organes
ô mon amie
Il est le trône de la futur SAGESSE

O
nez de la pipe les odeurs cendre
fourneau y forgent les chaînes
O
univers infiniment déliées qui lient les
autres raisons formelles
O

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Commentaires

  1. Très beau poème montrant la créativité d'un poète rongée par le temps!

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