Et mille nez, lits… gants
Holà ! Comme la vie a passé vite !
Mon nez est un jardinet de long poil.
Holà ! Comme la vie a passé vite !
M’en vais-je vers ce lieu triste et final
Pour l’ancrage de ma vie et ma bitte ?Ne jugez point l’esprit de ce poème,
C’est ma pensée gisante sur mon lit.
Ne portez point le poids de ce poème,
Je suis un poète maudit ; ci-gît !
Là-haut, apportez-moi un chrysanthème.Je mets des gants blancs pour l’infinité,
Vivez, car la vie ne tient qu’à un fil !
Je mets des gants blancs pour l’éternité.
Mon esprit : où est-il ? Où erre-t-il ?
Il est dans les muses de la cité.Holà ! Comme la vie a passé vite !
Mon nez est un jardinet de long poil.
Holà ! Comme la vie a passé vite !
M’en vais-je vers ce lieu triste et final ?
Là où l’on s’ennuie, là où l’on se quitte !…Ceci n’est pas une satire, mais un éloge sincère du poète
Émile Nelligan dont j’ai beaucoup d’admiration.
Inspiré de son poème (Soir d’hiver)
Tous droits réservés © Claude Lachapelle / octobre 2020
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Claudel
Nom : Lachapelle
Prénom : Claude
Naissance : non renseigné
Présentation : Je suis né au Canada à Drummondville dans la province de Québec. J'ai composé 250 pièces musicales pour différents instruments de l'orchestre. Depuis 1992, j'ai réalisé 20 CD (non-commercial).
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