Epitaphe de Marie Compane femme de Nicolas de Herberay
Cy gist le corps de la plus heureuse ame
Qui oncques fut ou soit pour sa beauté,
Ou pour ses meurs, ou pour sa loyaulté,
Ou pour avoir esté d’un amy femme.Amy qui a or le bruyt et la fame
D’un vif exemple et seur de fermetté,
Qui ce corps mort, ce corps tant regretté,
Plus mort luy mesme a mys soubz ceste lame.Pas n’eust voulu seul demeurer vivant,
Et seul sans elle au monde il pensoit estre,
Dont vif voulut s’enterrer la suivant.L’ombre de luy seulle on veoit apparoistre,
Et est ce lieu heureux sur toute chose,
Où il languit et morte elle repose.
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