Éloignement
L’espace de l’absence ne les définit pas
Pas plus que le temps las, de léser les passants.
Seuls, le manque et la soif et la faim et les pas
De l’hiver, aux arbres grelottants sur le chemin de croix,
Les troublent.
Mais leurs mots insufflés, insuffisants et traîtres
Renversent les statues, marbres morbides et doubles,
Et font pencher leurs têtes, et leurs yeux sont les maîtres
De leurs sourires unis, clairs voyeurs dans leur nuit.(le 15 janvier 2013)
Poème préféré des membres
guillaumePrevel a ajouté ce poème parmi ses favoris.
yvoperalta
Nom : Péralta
Prénom : Yvonne
Naissance : non renseigné
Présentation : Citoyenne française vivant aux États-unis, j'ai peu l'occasion d'utiliser mon français en dehors de l'école où j'enseigne. Depuis la fin du mois de juin 2012, je me suis mise à écrire,...
Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire