Poème 'Désordre' de VVAL

Désordre

VVAL

Fin mars, jour du printemps, nous entrons en hiver.

Mortes à présent les belles promesses d’hier,
Un monde de survivants émerge du néant,
Hordes égoïstes de consommateurs prévoyants.
Ce sombre avenir frugal, même rationné
sera-t-il vivable pour ces agneaux gavés ?
La bienveillance d’hier, un luxe effacé ?
Tous n’auront pas la chance de pouvoir s’appauvrir,
Les réflexes de survie entraineront le pire,
Les loups opportunistes vont sortir du bois,
La haine, simpliste, remplacera notre effroi.
Les hygiénistes profiteront de cette nouvelle ère,
Ces monstres renouvellent les noires terreurs d’hier.
Devoir préserver notre amour loin du chao,
Imaginer les autres tels des cadeaux,
Compagnons de notre survie collective,
Unique voix et nouvelle perspective.

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