Poème 'De l’aube jusqu’au moulin' de ATOS

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De l’aube jusqu’au moulin

ATOS

Leurs bras faisaient comme des étoiles.
C’est ainsi que de leurs roues
ils allaient
poussant le grand chariot de la plaine.

Ici la scie montait,
là le grain s’écraserait.
Il fallait bien que la peau épouse la chair.

Leur bois, entre leurs veines, faisait couler le lin .
De son aube chaque matin touchait le ventre des rivières.

La toile creuserait la pierre à la fortune de l’hiver,
plein de bonbonnes, de cuirs et de sacs.
Mais au pays que l’on disait de là bas
ce serait au tour du vent
de venir balancer sa monnaie sur les tables.

Les moulins sont des auberges où l’on aiguise les rêves
à la hauteur d’une promesse.

Ainsi se dessine le chant de nos rives
entre les miettes de nos pierres.

De toute leur ronde
leurs bras faisaient leurs signes
comme toute saison à l’oeil des collines.

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