Poème 'De bois' de ATOS

De bois

ATOS

La porte reposait sur la terre.
La terre assumerait son poids.
Elle n’avait pas le choix.
Comme la porte qui assumait ce vent qui plaquait son corps contre ses lattes de bois.
La porte assumerait.
Comme ce vent qui assumait la main tourbillonnante des planètes et
qui le poussait pour l’éternité à comparaitre devant soi.
Le vent assumerait.
L’homme assis sur la terre regardait la porte et entendait le vent.
L’homme était certain que la terre le soutenait,
que la porte ne s’ouvrirait pas,
que le vent tournerait et ne l’emporterait pas.
Mais l’homme était de chair et s’inquiétait.
A quoi devait il penser pour assumer tout ça ?

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