06 – D’autres viendront par la prée…
D’autres viendront par la prée
S’asseoir au banc de la porte;
Tu souriras belle et parée,
Du seuil, à ta jeune escorte:Ils marcheront à ta suite
Aux rayons de ton printemps
- Qu’ont-ils à courir si vite?
Moi, j’eus, aussi, leurs vingt ansIls auront tes sourires
Et ta jeunesse enchantée…
Qu’importe? qu’en sauront-ils dire:
Moi seul, je t’aurai chantée.1899
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Francis VIELÉ-GRIFFIN
Francis Vielé-Griffin, né aux États-Unis à Norfolk (Virginie) le 26 avril 1864 et mort le 11 décembre 1937, est un poète symboliste français. Fils du général Viélé , il conserva sa nationalité américaine. Installé en Touraine il termina sa vie dans le Périgord où ses filles s’étaient mariées. Avec Gustave Kahn, il... [Lire la suite]
- 19 - N'es-tu lasse, aussi, de rêver d'hier?
- 11 - Mon pas, sur la route d'automne...
- 07 - L'Automne
- 07 - Je suis riche de soirs et d'aurores...
- 08 - Qui taillera cette vigne...
- La ronde ailée des heures...
- 13 - L'Essor
- 13 - On se prouve que tout est bien...
- 01 - Le rêve de la vallée...
- 14 - Demain est aux vingt ans fiers...
- 04 - Aussi bien je me dirais joyeux...
- 09 - Wieland écoute et entend
- 04 - Le Départ pour la Chasse
- 16 - On part à sa guise et l'on chante...
- 10 - Wieland s'endort, rêve et s'éveille
- 06 - Le Baiser d'Ervare
- 09 - C'est peu que ces dix années
- 18 - Rester? tu es folle, pensée!
- 22 - N'importe? pensée, Alerte!
- 05 - Les Fileuses
- 07 - Je suis riche de soirs et d'aurores... (3)
- 08 - Qui taillera cette vigne... (3)
- 11 - Mon pas, sur la route d'automne... (2)
- 12 - Je chante haut pour m'entendre... (2)
- 13 - On se prouve que tout est bien... (2)
- 01 - Le rêve de la vallée... (1)
- 03 - Je regarde, feuille à feuille... (1)
- 05 - J'ai couru d'abord; j'étais jeune... (1)
- 06 - D'autres viendront par la prée... (1)
- 10 - Tu n'as rien pris de mon âme... (1)
Ange égaré
-----------------
Un pauvre ange s'est égaré,
Il vole au-dessus de la porte.
Aucun archange ne l'escorte,
Que cet ange est désemparé !
Il devait aller à la suite
D'un compagnon, dans le printemps;
Mais, trop léger et trop distant,
Ce compagnon volait trop vite.
Notre ange porte, sans sourire,
Le pain du fournil enchanté ;
Il ne put rire ni chanter,
Plus triste qu'on ne peut le dire.