Dans un petit bateau
Dans un petit bateau
Une petite dame
Un petit matelot
Tient les petites ramesIls s’en vont voyager
Sur un ruisseau tranquille
Sous un ciel passager
Et dormir dans une îleC’est aujourd’hui Dimanche
Il fait bon s’amuser
Se tenir par la hanche
Échanger des baisersC’est ça la belle vie
Dimanche au bord de l’eau
Heureux ceux qui envient
Le petit matelot.
Poème préféré des membres
jpb01 a ajouté ce poème parmi ses favoris.
Commentaires
Rédiger un commentaire
Robert DESNOS
Robert Desnos est un poète français, né le 4 juillet 1900 à Paris et mort du typhus le 8 juin 1945 au camp de concentration de Theresienstadt, en Tchécoslovaquie à peine libéré du joug de l’Allemagne nazie. Autodidacte et rêvant de poésie, Robert Desnos est introduit vers 1920 dans les milieux littéraires modernistes et... [Lire la suite]
cette poesie va vite a apprendre elle est tres jolie
par les hanches & non part les hanches, non ??
En effet, c'est mieux ainsi!
Merci.
je aime c est poème c est tré touchant jai vremont aimer ca je mappelle sarah jai 9ans jai aime ce poéme
Cette poème raconte un long voyage en bateau en métant les paisages vu en métaformes
trés jolie poème.de la douceur et des mots simples.bravo!
Navigation dominicale
-----------------------------
J'ai rêvé que j'errais, seul dans un grand bateau
Qui lui-même réglait ses innombrables voiles ;
Il savait naviguer par-dessus les étoiles
Et se passait fort bien d'avoir des matelots.
Après un bien long temps passé à voyager,
Le navire descend vers un astre tranquille
Dont le frais océan est tout parsemé d'îles
Où sont mis à l'honneur les plaisirs passagers.
Car le dimanche est fait pour ces amusements,
Pour échanger des mots qui semblent des caresses,
Pour passer un moment au Pays de Tendresse :
Merci à toi, Robert, pour cet enseignement.
c'est beau
Navigateur solitaire
--------------------
Sa nef est minuscule et faite en mauvais bois,
Que je vois s’avancer sur la mer printanière ;
Or, ce n’est nullement une nef poissonnière,
C’est un vaisseau chargé d’espérance et de foi.
Elle suivra sa route encore quelques mois,
Progressant sur les eaux d’assez belle manière ;
N’ayant ni pavillon ni la moindre bannière,
Elle a pour capitaine un pirate sans loi.
Sur les grands océans, surplombant les abîmes,
L’homme à Poséidon ne verse aucune dîme ;
Car c’est un anarchiste, un héros de roman.
La nef sur son chemin rencontre une sirène :
Crois-tu que ce forban deviendra son amant ?
Loin de lui le désir de prendre cette peine.
Océan francilien
------------
Nous quittâmes le port d’Issy-les-Moulineaux,
Nous tirâmes un bord jusqu’à Vigneux-sur-Seine :
Puis, laissant à tribord l’écueil de Bourg-la-Reine,
Nous t’avons emprunté, chenal de Longjumeau.
Vinrent trois passagers dans Magny-les-Hameaux,
Eux qui voulaient se rendre à Brou-sur-Chantereine ;
Nous les avons laissés dans les docks de Suresnes,
Car le noroît soufflait du Mesnil-Amelot.
Nous fûmes déventés par les digues du Pecq,
Cela nous conduisit jusqu’à Noisy-le-Sec ;
Là nous avons rejoint ceux de de Villetaneuse.
Vers le soir s’éclaira le phare d’Antony,
Sa lumière portait par-delà Taverny ;
Nous ne vîmes jamais Saint-Rémy-lès-Chevreuse.
Voir
https://paysdepoesie.wordpress.com/2015/03/29/navigation-dominicale/