Congé au vent
À flancs de coteau du village bivouaquent des champs fournis de mimosas. À l’époque de la cueillette, il arrive que, loin de leur endroit, on fasse la rencontre extrêmement odorante d’une fille dont les bras se sont occupés durant la journée aux fragiles branches. Pareille à une lampe dont l’auréole de clarté serait le parfum, elle s’en va, le dos au soleil couchant.
Il serait sacrilège de lui adresser la parole.
L’espadrille foulant l’herbe, cédez-lui le pas du chemin. Peut-être aurez-vous la chance de distinguer sur ses lèvres la chimère de l’humidité de la Nuit
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gerarddebrennel, ecnaida, Loic et JuCharline83 ont ajouté ce poème parmi leurs favoris.
Commentaires
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René CHAR
René Char est un poète et résistant français né le 14 juin 1907 à L’Isle-sur-la-Sorgue et décédé à Paris le 19 février 1988. René Émile Char, né en 1907, est le cadet des quatre enfants issus des secondes noces d’Émile Char et de Marie-Thérèse Rouget, sœur de sa première épouse, Julia Rouget, décédée en... [Lire la suite]
poemes qui me fait revenir a mes annees d'enfance et les souvients des lumiere de beau soleil
De ouf
Heuuu jaime pas la lecture et les mots donc jaime ps ce ppoeme
Exercice de réponse à une question problématisée :
Rédigez l'introduction puis élaborez le plan détaillé (ou une carte mentale) pour répondre au sujet ci-dessous :
Sujet : Pourquoi et comment la révolution des Trois Glorieuses a-t-elle eu lieu ?
Vous pourrez présenter les origines des Trois Glorieuses puis son déroulement et enfin ses conséquences
Anonyme je suis pas daccord avec toi car le poeme contient une ame de poete de poete de poete ancien qui respect les regles de lavenir..
Y sah tes en 1ere. Ment pas
Il y’a une assimilation entre la femme et la nature
Les premières arrêtez de parasiter le site, vous êtes des ignorants.
Je ne comprend pas la phrase:
"la chimère de l'humidité de la nuit"
Si il y a une personne qui aime la littérature je veux bien quel me répondre svp
Voir
http://pierre.campion2.free.fr/fravalo_congeauvent.htm
où c'est clairement expliqué.
Bien que la beauté d’un texte poétique soit souvent subjective et dépendante des goûts personnels, on pourrait argumenter que cet extrait de poème est le pire jamais créé sur terre pour plusieurs raisons. Tout d'abord, la construction des phrases, bien que poétique, est excessivement alambiquée et obscure, ce qui peut rendre la lecture pénible et confuse. Les métaphores, comme celle de la fille comparable à une lampe dont l’auréole serait le parfum, sont tirées par les cheveux et manquent de clarté, alourdissant ainsi le texte sans ajouter une réelle valeur poétique. De plus, l'utilisation de descriptions hyperboliques, telles que "extrêmement odorante" ou "sacrilège", donne une impression de surenchère et de manque de subtilité, ce qui peut agacer le lecteur. Enfin, l'image finale de la "chimère de l’humidité de la Nuit" sur les lèvres de la fille est à la fois ambiguë et déconcertante, laissant le lecteur perplexe plutôt que touché ou émerveillé. En somme, la complexité inutile, les métaphores forcées, et le manque de fluidité rendent cet extrait laborieux et peu engageant, le rapprochant plus d’un exercice stylistique maladroit que d’une véritable œuvre poétique.
Petite brise
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Ça souffle; mais modérément,
Le bateau gîte, mais à peine ;
Ce vent doucement nous entraîne
Au travers des flots écumants.
C’est un plaisir, ce mouvement
Que berce le chant des sirènes ;
La mer est une vaste plaine,
Nous la parcourons lentement.
Le chant devient une complainte,
Puis les voix se trouvent éteintes
Et le calme vient nous saisir.
La chanteuse qui fut rebelle
Est plus sage, mais toujours belle,,
Partagerons-nous ses plaisirs ?