Poème 'Conflit impériale' de turia

Mesdames vous vous savez
Que je ne ferai rien
Qui puisse vous nuire ou importuner
Sans votre consentement
Pourtant je n’ai rien signé
Aucune charte, aucuns traités
Aucunes conventions
Sur le respect d’un être humain
Ou avec qui que ce soit
Mais eux, ces vautours qui se gargarisent
De tous les mots qui réchauffe le cœur
Comme les droits de l’homme
Le droit des nations à disposer d’eux-mêmes
Le droit de vivres en démocratie
Eux ces êtres humanistes
Nantis du droit et de tous les droits
Qui ont signé à grand fracas
Toutes les chartes onusiennes
Qui ont à la bouche
Ce verbiage du droit international
Pourquoi ils n’en respectent aucuns
Décident à quels moments ils les enfreignent
Sans doutes lorsque cela leurs semblent opportun
Ainsi cette nuit, 13 avril 2018
D’autorités trois imbéciles
Ont bombardés des villes syriennes
La nuit comme des voleurs,
Des assassins, des cloportes
Ces villes meurtries, blessées,
Détruites par sept années de guerres
violées sauvagement,
Pour des intérêts mercantiles
Ces villes martyres, bombardées
Comme d’autres l’ont fait à Guernica
En dépit des résolutions entamées et non achevées
Par le conseil de sécurité onusien
Méritaient-elles cet affront de plus
Ou alors seraient-ils intervenus
Pour effacer la preuve de leurs forfaitures
Chimiques
Car leurs arguments d’éliminer
Le président élus de ce pays souverain
Ne tiens pas la route un instant, une balle suffit
Nul besoin d’infliger cette barbarie,
Ou d’inutiles souffrances
Dans leurs corps et leurs âmes
À ces peuples déchirés
Acte vil s’il en est,
M’exprimant que l’envie de surmonter
Leurs crises, en relançant la machine guerrière
Prenant le risque de l’escalade
Vers un conflit généraliser,
Prémisse peut-être de leurs fins proches
Si les peuples en profitent
Pour s’en débarrasser définitivement