Poème 'Complainte-placet de Faust fils' de Jules LAFORGUE dans 'Les Complaintes'

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Complainte-placet de Faust fils

Jules LAFORGUE
Recueil : "Les Complaintes"

Si tu savais, maman Nature,
Comme Je m’aime en tes ennuis,
Tu m’enverrais une enfant pure,
Chaste aux « et puis ? »

Si tu savais quelles boulettes,
Tes soleils de Panurge ! dis,
Tu mettrais le nôtre en miettes,
En plein midi.

Si tu savais, comme la Table
De tes Matières est mon fort !
Tu me prendrais comme comptable,
Comptable à mort !

Si tu savais ! les fantaisies !
Dont je puis être le ferment !
Tu ferais de moi ton Sosie,
Tout simplement.

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Commentaires

  1. Bonjour,

    Certaines fautes mériteraient d'être corrigées. L'édition GF propose en effet une édition fautive, la meilleure étant celle de l'imprimerie nationale.Voici les erreurs relevées:

    • En matière de majuscules, le Je du dernier paragraphe ( ça c'est de votre fait ).
    • En matière de ponctuation, Laforgue posait un point à la fin du premier paragraphe, et un point d'exclamation au deuxième vers du deuxième paragraphe.

    Merci toutefois, de faire honneur à ce beau poème.
    Cordialement,

    E.A.

  2. ERRATUM: au premier point, il fallait lire "majuscule"

    Cordialement,

    E.A.

  3. Y.K. On sait tous que cest lui.

  4. Sagesse de Panurge
    ----------

    Panurge dit souvent des choses ridicules,
    Mais il sut autrefois rendre sage un oiseau ;
    Ce volatile apprit à tresser des roseaux
    Pour bâtir près du fleuve une grande cellule.

    Il instruisit aussi la Dame Libellule
    Dans l’art de survoler le rivage et les eaux ;
    Ensuite il éduqua le duc de Palaiseau
    En lui montrant comment mener un groupuscule.

    Du marchand de moutons jadis il se foutit,
    Qui pour cette raison dans la mer aboutit ;
    Cette action, Rabelais ne l’a point condamnée.

    Donc, je ne le prends point pour un épouvantail ;
    Piaf-Tonnerre m’a dit qu’en ses jeunes années
    Il lui transmit son art en gros et en détail.

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