Chaque heure, où je songe à ta bonté
Chaque heure, où je songe à ta bonté
Si simplement profonde,
Je me confonds en prières vers toi.Je suis venu si tard
Vers la douceur de ton regard,
Et de si loin vers tes deux mains tendues,
Tranquillement, par à travers les étendues!J’avais en moi tant de rouille tenace
Qui me rongeait à dents rapaces,
La confiance
J’étais si lourd, j’étais si las
J’étais si vieux de méfiance,
J’étais si lourd, j’étais si las
Du vain chemin de tous mes pas.Je méritais si peu la merveilleuse joie
De voir tes pieds illuminer ma voie,
Que j’en reste tremblant encore et presque en pleurs
Et humble à tout jamais, en face du bonheur.
Poème préféré des membres
JuCharline83 a ajouté ce poème parmi ses favoris.
Commentaires
Rédiger un commentaire
Émile VERHAEREN
Émile Adolphe Gustave Verhaeren, né à Saint-Amand dans la province d’Anvers, Belgique, le 21 mai 1855 et mort à Rouen le 27 novembre 1916, est un poète belge flamand, d’expression française. Dans ses poèmes influencés par le symbolisme, où il pratique le vers libre, sa conscience sociale lui fait évoquer les grandes villes... [Lire la suite]
- J'ai cru à tout jamais notre joie engourdie
- Les Meules qui Brûlent
- Les Vêpres
- Sois-nous propice et consolante encor...
- Le clair jardin c'est la santé
- Si d'autres fleurs décorent la maison
- S'il était vrai
- Que nous sommes encor heureux et fiers de...
- Lorsque s'épand sur notre seuil la neige...
- L'Ombre est Lustrale et l'Aurore Irisée
Le poème dont je t'ai parle et que j'aime beaucoup
J'avais envie que tu le connaisses
Baisers, Christine