Chanson : C’estoit assés de vos yeux…
C’estoit assés de vos yeux pleins de charmes
Pour vaincre ma raison ;
Mais vous chantez encor ! ô quelle trahison !
Doit-on blesser ceux qui rendent les armes ?
Je voy bien que ma mort est tout vostre desir ;
He bien ! je meurs ; mais je meurs de plaisir.Vous eussiez eu d’une mort plus cruelle
L’esprit plus satisfait ;
Mais pouviez-vous chanter et produire un effect
Qui fust contraire à vostre voix si belle ?
Ainsi, belle Phillis, contre vostre desir,
Je meurs, je meurs, mais je meurs de plaisir.
Poème préféré des membres
Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.
Paul SCARRON
Paul Scarron est un poète et écrivain français contemporain de Louis XIII né le 4 juillet 1610 à Paris, mort le 6 octobre 1660 à Paris. Issu de la noblesse de robe, septième enfant de Paul Scarron, conseiller au Parlement de Paris à la cour de comptes, et de Gabrielle Goguet, il entre dans les ordres en 1629. Il vit au Mans de... [Lire la suite]
- Réflexion sérieuse de Mr S sur les murs de...
- Chanson : Vous m'avez demandé...
- Mascarade de la Foire S. Germain
- A Monsieur le Duc de Sully
- Chanson : Philis me traitte avec rigueur...
- Ouy, c'est un Pedant, c'est un sot
- Chanson : Quand je vous dis que vos yeux...
- Chanson : C'estoit assés de vos yeux...
- Chanson : Ingratte, je n'ayme que toy...
- Cent quatre vers
Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire