Ces liens d’or, cette bouche vermeille
Ces liens d’or, cette bouche vermeille,
Pleine de lis, de roses et d’oeillets,
Et ces coraux chastement vermeillets,
Et cette joue à l’Aurore pareille ;Ces mains, ce col, ce front, et cette oreille,
Et de ce sein les boutons verdelets,
Et de ces yeux les astres jumelets,
Qui font trembler les âmes de merveille,Firent nicher Amour dedans mon sein,
Qui gros de germe avait le ventre plein
D’oeufs non formés qu’en notre sang il couve.Comment vivrai-je autrement qu’en langueur,
Quand une engeance immortelle je trouve
D’Amours éclos et couvés en mon coeur ?
Poème préféré des membres
Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.
Pierre de RONSARD
Pierre de Ronsard (né en septembre 1524 au manoir de la Possonnière, près du village de Couture-sur-Loir en Vendômois et mort le 28 décembre 1585 au Prieuré de Saint-Cosme en Touraine), est un des poètes français les plus importants du XVIe siècle. « Prince des poètes et poète des princes », Pierre de Ronsard, adepte de... [Lire la suite]
- Foufroye moy de grace ...
- Ode en dialogue, l'Espérance et Ronsard
- Ode en dialogue des yeux et de son coeur
- Tu te moques, jeune ribaude
- Ô doux parler, dont l'appât doucereux
- Elégie à Janet, peintre du roi
- Le boyteus mari de Vénus ...
- Odelette à sa maistresse
- Ores l'effroi et ores l'espérance
- Autre du même à la même dame
- Amourette (9)
- Quand vous serez bien vieille, au soir, à... (9)
- Je vous envoye un bouquet que ma main (7)
- Bien que les champs, les fleuves et les lieux (6)
- Dans le serein de sa jumelle flamme (6)
- Ny voir flamber au point du jour les roses (6)
- Madrigal (6)
- Je plante en ta faveur cet arbre de Cybèle (6)
- Comme on voit sur la branche au mois de may... (5)
- Ce beau corail, ce marbre qui soupire (4)
Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire