Poème 'Brouillard' de PhulanKile

Brouillard

PhulanKile

La brume cynique entoure mon « Foutoir »
Du haut de mon immeuble gris flotte mon étendard
D’ennui gris et honni que dige-erre ma vision de ce brouillard
Sans percée poétique ni de joie charmante à y voir

Ciel morne, plein d’illusoires luminescences
D’une journée -pas même une aberrance! ,
Dans son déroulement triste quotidien et lisse
Que continue de porter le Temps que les hommes gémissent

De ce blanc laiteux et vain, tel un mur solide et peint
Se découpent d’arides cimes d’arbres au futur vert mais feint
Aujourd’hui infirmes, un vent leur bousculant les reins
Cette maîtresse céleste opprime, ceux qui ne se reconnaissent pas comme Sien

Désolé de pousser ces cris malhabiles
Désolé de crier toujours en vain mais subtil
Que le monde malgré la météo est horrible
Et qu’il ne sourit jamais qu’aux plus habiles

JE n’est pas fier ni même heureux de sa mise en bière
JE ne pouvait que crier au nom des frères
Qui, agiles ou peureux, voire plus que malheureux
Ne pourront jamais se satisfaire, au lieu de leurs chaînes de fer
De celles, invisibles, qui se tramaient avant eux
Et qui d’une grâce bien débile, se perpétuent malgré eux

20 frimaire 213

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