Poème 'Ballade de l’homme perdu' de guillaumePrevel

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Ballade de l’homme perdu

guillaumePrevel

Ma vie a la couleur des grands départs
Couleur de nuit, de pluie et de suie
Et le vent qui souffle près du phare
Que tant de marins perdus, à cette heure d’angoisse prient
Semble un lampyre qu’une faible lueur trahie
Tout s’écroule autour de moi, tout chancelle
Dans cette obscurité qui jamais ne me fuit
Tandis que seul, je sollicite la vierge Marie d’un secours du ciel

Mon espoir n’est que bribes comme un horizon noir
Mon passé mort et décousu l’est plus encore
Et même la douce caresse du soir
Ne peut apaiser l’homme qui est mort
Et qui perdu dans les souterrains ne peut se libérer de son sort
En errant parmi les âmes aveugles d’anciens mortels
Qui ne se souviennent plus de la chaleur de leur corps
Tandis que seul, je sollicite la vierge Marie d’un secours du ciel

Ô cruelle, lente agonie de l’esprit et étrangeté de mon sort
Enfer perpétuel où je subis mille tourments dans la faiblesse mortelle
De mon âme torturée et dans la chair martyrisée de mon corps
Tandis que seul, je sollicite la vierge Marie d’un secours du ciel.

25 OCTOBRE 2015

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