Avant que d’adorer le ciel de vos beautés
Avant que d’adorer le ciel de vos beautés,
D’un clin d’oeil triplement j’aperçus d’aventure
Votre visage, Amour, chef-d’oeuvre de Nature,
Par qui je souffre, hélas, tant d’âpres cruautés !Vous teniez ce cristal, miroir des déités,
Qui me représenta votre sainte figure,
Et ce riche portrait, riche de la peinture
Des braves traits naïfs de vos divinités.Si j’ai donc vu d’un coup diverse votre face,
Que peut ore espérer mon coeur qui vous pourchasse ?
Ha ! je crains que ce teint ne soit gorgonien !Mais s’il faut que ma mort procède de ma vue,
Un nouvel Actéon je me désire bien :
Il n’est rien de si beau comme une beauté nue.
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Marc PAPILLON DE LASPHRISE
Marc Papillon, seigneur de Lasphrise, dit aussi le Capitaine Lasphrise et parfois nommé Marc de Papillon, né près d’Amboise vers 1555 et mort vers 1599, est un poète baroque satirique et érotique français. Marc nait dans le petit fief familial de Lasphrise, dont il prendra le nom. Il tente l’aventure militaire et ses faits... [Lire la suite]
- Ô belle Noémie, approche, embrasse-moi
- Cousinons la cousine, elle est cointe et...
- J'aime bien le savoir, bien que je n'aime à...
- Je l'oeilladais mi-nue, échevelée
- Je voudrais bien, pour m'ôter de misère
- Avant que d'adorer le ciel de vos beautés
- Quoi ! qu'est-ce que ceci ? ma mignonne,...
- Qu'en dites-vous, mon Coeur ? Je vous prie...
- Comme un corps féminin que la mère Nature
- N'oser aimer celui, doué de bonne grâce
- Pourquoi négliges-tu l'extrême affection
- Si l'amour ne paraît à mes désirs constant
- Ton poil, ton oeil, ta main, crêpé,...
- La honte à l'oeil baissé ne me fera point...
- Quand viendra l'heureux temps que je...
- M'amour, tu as trahi ma jeunesse peu caute
- Si les pleurs douloureux, si les tristes...
- Que ne suis-je échangé en précieuse pluie
- Un jour le Ciel était superbement ému
- Je penserai plutôt la mer non variable
- Comme un corps féminin que la mère Nature (5)
- Ô belle Noémie, approche, embrasse-moi (4)
- Quoi ! qu'est-ce que ceci ? ma mignonne,... (3)
- Qu'en dites-vous, mon Coeur ? Je vous prie... (3)
- J'aime bien le savoir, bien que je n'aime à... (3)
- Afin qu'amour-oiseau ne soit plus si volage (3)
- Ton voile noir te fait approuver feinte (2)
- Que ne suis-je échangé en précieuse pluie (2)
- N'oser aimer celui, doué de bonne grâce (2)
- Je voudrais bien, pour m'ôter de misère (2)
Testament d’un non-possédant
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Après ma mort, que tes jours continuent ;
Les miens n’ont pas été d’un très grand poids,
Semblant, parfois, se dérouler sans moi.
Je vois s’éteindre une flamme ténue.
Je ne dis pas : « La mort est bienvenue »,
Je tremble un peu, mais j’accepte la loi.
Nous ne vivons, tout au plus, qu’une fois,
La peine est lourde et les joies sont menues.
Après ma mort, souris au quotidien,
J’ai vu, souvent, que tu le fais si bien.
De mes défauts, ne garde point mémoire.
Calme est la nuit, calme encore est le jour,
Mon coeur est plein d’impossibles amours ;
Je n’aime pas la fin de cette histoire.
Voir
https://paysdepoesie.wordpress.com/2016/11/26/testament-dun-non-possedant/