Amour je suis face à toi
Amour je suis face à toi, nu comme l’enfant sorti de sa mère.
Nu comme le premier poisson sorti des mers.
Lavé, pur, étonné.
Je ne me bats plus, je n’espère plus, j’appelle le destin.
Je suis le galet dans le torrent. J’irai là où ton flot me portera.
Je ne suis pas prêt à tout pour cela ; je ne suis prêt à rien et disponible à tout.
A ton acceptation comme à ton refus.
Je n’ai plus de force mais qu’importe ! Je ne veux plus contre le destin m’obliger à vivre.
A vivre sans toi …
A vivre de l’idée de toi …
Je n’ai plus de force mais qu’importe ! Si tu franchis enfin le pas de ma porte, je sais qu’elle reviendra.
Je ne serai pas l’ombre de ta main.
Je ne serai pas l’ombre de ton chien.
Comment m’aimerais-tu ainsi ?
Comment me supporterai-je ainsi ?
Si tu franchis le pas de ta prison ma force reviendra.
Tu es dans une geôle dont toi seule mon aimée détiens la clé.
Moi je t’attends ou ne t’attends pas. Qu’importe !
Qu’importe le temps qui nous emporte ?
Amor fati !
Aimer le destin !
Poème préféré des membres
Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.
Fano
Nom : Favreau
Prénom : Stéphane
Naissance : non renseigné
Présentation : non renseigné
Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire