Agnus Dei
L’agneau cherche l’amère bruyère,
C’est le sel et non le sucre qu’il préfère,
Son pas fait le bruit d’une averse sur la poussière.Quand il veut un but, rien ne l’arrête,
Brusque, il fonce avec de grands coups de sa tête,
Puis il bêle vers sa mère accourue inquiète…Agneau de Dieu, qui sauves les hommes,
Agneau de Dieu, qui nous comptes et nous nommes,
Agneau de Dieu, vois, prends pitié de ce que nous sommes.Donne-nous la paix et non la guerre,
Ô l’agneau terrible en ta juste colère.
Ô toi, seul Agneau, Dieu le seul fils de Dieu le Père.
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Paul VERLAINE
Paul Marie Verlaine est un poète français, né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896. Paul Verlaine est avant tout le poète des clairs-obscurs. L’emploi de rythmes impairs, d’assonances, de paysages en demi-teintes le confirment, rapprochant même, par exemple, l’univers des Romances sans paroles des plus... [Lire la suite]
Le rhinocéros boit de la bière,
C'est à la pression qu'il la préfère ;
Au comptoir, il se tient, solitaire.
Il ne sait quand il faut qu'il s'arrête,
Ça commence à tourner dans sa tête,
Ça commence à tourner, ça l'inquiète.
Rhinocéros, ne crois pas les hommes
Quand la bière "inoffensive" ils nomment,
Ce n'est pas vrai, farceurs que nous sommes.
Allons, ne te mets pas en colère,
Le patron t'offre le dernier verre,
Comme il l'offrait, jadis, à ton père.
Le chat fume la pipe
Le chien boit au goulot
Chacun son lot
et son lolo
Le chien boit et aboie
La chat miaule
mais point ne gnole
C'est comme ça
Le chat fume la pipe
Le chien boit au goulot
et le sapajou domestique
prise des extraits de pavot
L’agneau cherche sa mère sur la bruyère
Bien que ça soit sa grande soeur qu’il préfère.
On entend le pas d’une averse sur la poussière.
La brebis soudain accours inquiète :
Quand ce sacripant à un but, rien ne l’arrête,
Il fonce partout à coups de sa tête.
Agneaux, nous nourrissons les hommes,
Agneaux, nous comptons pour des pommes,
Agneaux de Dieu, bêtes de sommes.
Donne-nous la paix ou donne-nous la guerre,
Mais donne-nous chaque jour un jour de colère
Car il nous reste à tous une dent contre le père....
C'était moi...
La deuxième strophe gagnerait à être reformulée comme ceci :
La brebis qui l'entend accourt inquiète :
Quand ce sacripant à un but, rien ne l’arrête,
Il fonce partout à grand coups de tête.
Oui, c'est plus joli.
Un beau poème ! On voit qu’il existe une difference entre les vrais poètes et ceux qui ne le sont pas ! ☺️