Affres, détonations, silence
Le moulin de Cavalon. Deux années durant, une ferme de cigales, un château de martinets. Ici tout parlait torrent, tantôt par le rire, tantôt par les poings de la jeunesse. Aujourd’hui le vieux réfractaire faiblit au milieu de ses pierres , la plupart mortes de gel, de solitude et de chaleur. A leur tour, les présages se sont assoupis dans le silence des fleurs.
Roger bernard : l’horizon des monstres était trop proche de sa terre.
Ne cherchez pas dans la montagne; mais si, à quelques kilomètres de là, dans les gorges d’Oppedette, vous rencontrez la foudre au visage d’écolier, allez à elle, oh, allez à elle et souriez-lui car elle doit avoir faim, faim d’amitié.
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René CHAR
René Char est un poète et résistant français né le 14 juin 1907 à L’Isle-sur-la-Sorgue et décédé à Paris le 19 février 1988. René Émile Char, né en 1907, est le cadet des quatre enfants issus des secondes noces d’Émile Char et de Marie-Thérèse Rouget, sœur de sa première épouse, Julia Rouget, décédée en... [Lire la suite]
Je l'ai retrouvé ce texte qui a fait rire toute la classe,
Ma mère n'est pas française,
Alors parfois les mots je les invente
c'est pas d'ma faute
ou parfois
je les mélange
La prof me demande de lire à haute voix,
et j'ai prononcé
'' le fouttre au visage de l'écolier''
Y a eu comme un grand silence qui planait
et puis une cascade d'éclats de rire,
Moi j'étais rouge,
La prof aussi,
Pas pour les mêmes raisons,
je pense !
Nef de Benjamin Franklin
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Que le tonnerre gronde et que la foudre tombe,
Nous ne le craindrons plus, l’inventeur en répond ;
Un magique appareil, installé sur le pont,
Capte les électrons qui surgissent en trombes.
Le ciel est menaçant, les cumulus le plombent,
Un sombre vent rugit, mais nous nous en moquons ;
Notre ami le savant, de son esprit fécond,
Pourrait nous protéger, même contre une bombe.
Neptune ne prend pas cela pour un affront,
Il nous lance un message, et nous le déchiffrons,
Il dit que Benjamin ne peut lui faire d’ombre.
Lorsque le ciel s’apaise et redevient d’azur,
Ben délaisse un moment les courbes et les nombres,
Il récite un poème, et sourit dans l’air pur.