Poème 'A vous la fierté, à nous les pleurs' de PhulanKile

Aux fusillés ma vie se présentant pour eux
à eux, de ce vœu en mon cœur, un creux
où vivent les fusillés entre eux, moi sombre feu
J’invoque votre révolte cautère pour nos bleus

Mon esprit, mon corps s’amincissant
la flamme de ces fusils, vos tords, durcissant
tout cela me crie, que, retords, je vivrais combattant
malgré Vous, l’ON, moi, NOUS, cris persistants.

Que ce soit ceux de la Commune
Que ce soit ceux qui résistaient aux chemises brunes
Nazis ou Versaillais volent les urnes
ils ont confisqué Espoir et Futur -Mâtines brunes.

Vous êtes Guy, Robert, Francine
vous n’avez pas pris de glycine.
Vous êtes Emile, Charles, Théophile
vous n’avez pas bouger d’un cil.

Vous êtes insurgés de quarante-huit
certains même depuis mai soixante-huit
Vos révoltes ont eu des fuites,
récupérées, elles vous subtilisèrent par la suite

Je vous invoque
je sais que rien n’y fera
sans même une équivoque
nul ne prendra la relève de vos La.

Nous sommes en République
pas dans la Sociale, mais bien celle, prise en oblique
passant pour, mais sans son optique,
favorisant seuls nos supérieurs hiérarchiques.