A Victor Hugo
qui m’avait donné son livre du Rhin
De votre amitié, maître, emportant cette preuve
Je tiens donc sous mon bras « le Rhin ». – J’ai l’air d’un fleuve
Et je me sens grandir par la comparaison.Mais le Fleuve sait-il lui pauvre Dieu sauvage
Ce qui lui donne un nom, une source, un rivage,
Et s’il coule pour tous quelle en est la raison.Assis au mamelon de l’immense nature,
Peut-être ignore-t-il comme la créature
D’où lui vient ce bienfait qu’il doit aux Immortels :Moi je sais que de vous, douce et sainte habitude,
Me vient l’Enthousiasme et l’Amour et l’Etude,
Et que mon peu de feu s’allume à vos autels.
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Gérard de NERVAL
Gérard de Nerval, pseudonyme de Gérard Labrunie, né à Paris le 22 mai 1808 et mort à Paris le 26 janvier 1855, était un poète français. Il passe son enfance dans le Valois, dont les paysages furent source d’inspiration. A Paris, il mène une vie de bohème, fréquente le ‘Cénacle’ de Victor Hugo puis publie une... [Lire la suite]
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