À rouge-lettres
les bois en bancs
la chair en fer
sur quatre planches
un crime marche pied nuDe cette île
robe fendue
et à dos nuspays couleurs
aux yeux funiculairespoids des sacs, du soleil, et de la terre
reste de ciel et le mirage des femmes
pris dans l’étrave d’un rêveà peau-lèvres
tombe de l’île dans sa main nueà rouge- lettres
Il faut croire qu’ici de tous leurs feus
un pauvre diable fera recetteon pourrait croire.
la main convulse et crie sa prophétie
la terre ouvre sa gueule et s’en nourriton doit y voir.
Une danse d’ivoire , un arbre sec
un craquement de prières
et cette terre comme un fourmillement de lumières ;Son chant entre les dents ,
l’orage ressemble à la grimace de l’espoir .Tu as suivi le filin
qui recoud la beauté sur l’enfer.De L’île à dos nu,
flotte une colère
qui ombre tes paupières.L’ange marche et ne croit plus
Portant si nu
marchant si pâle
et le silence, de ces demains, du jour recouvre le diable.Lecture sur « Haïti » photographies de Jane Evelyn Atwood. 06.2018
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ATOS
Nom : SHRIQUI GARAIN
Prénom : Astrid
Naissance : non renseigné
Présentation : non renseigné
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