Poème 'À Rhéa' de Louis-Honoré FRÉCHETTE dans 'Les Oiseaux de neige'

À Rhéa

Louis-Honoré FRÉCHETTE
Recueil : "Les Oiseaux de neige"

C’est la Muse elle-même, ô Rhéa, qui t’inspire,
Et t’ouvre à deux battants la porte du succès.
Marche ! et nos cœurs émus t’aplaniront l’accès
Des sommets où la gloire a fixé son empire.

Oui, nous t’applaudirons, noble artiste qui sais,
Soit que ta voix éclate ou sanglote ou soupire,
Animer parmi nous les héros de Shakespeare
Du pur souffle de l’art et de l’esprit français.

Tous les sentiments vrais te palpitent dans l’âme.
L’idéal même trouve un reflet de sa flamme
Dans ton jeu plein de charme et de virilité ;

Et rien qu’au seul aspect de ta grâce candide,
Chacun croit voir briller, sur ta tête splendide,
L’étoile du Génie au front de la Beauté !

(1884)

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS