A mon père
Le vent fait des nœuds silencieux
Au-dessus des dunes
Où tant de paroles s’émoient
Où tant d’étoiles flambent
Des gerbes de lumière.Au van du souvenir,
Aux premières lueurs
Une voix s’envole
Qui évoque la Mémoire,
Invite à la prière,
Éveille le parfum de l’âme.Étrange fut cette attente,
Dans la fraîcheur des longues vêpres,
Et le lendemain au zenith,
Elle enserre encore le linceul
Qui quitte la maison.
Je sais qu’elle n’étreint
Qu’une forme fragile.Mais ce coeur, tout à elle,
A vécu ici-bas.
Fait de flammes et d’argiles.
Et sera cendre demain.Naji Okba
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okbanaji
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