À ma mère
Chaque fois, à chaque dune où le regard me porte,
Il me semble qu’ondoie la lumière blanche et chaude au-dessous du ciel bleu.
Le regard tangue avec le bruit feutré du vent sur le sable,
Debout, sans bouger on reste là. On chuchote.
Dans ce mouvement lumineux, bientôt tout s’engloutit,
Entre le ciel qu’occupe l’espace,
Et ces instants où personne n’entend, n’écoute,
Prisonnier d’une Autre dans cet infini immobile,
Où se perd son visage et sa voix
D’une douceur égale à jamais enfouis.
Dans ce temps où la lumière s’est arrêtée,
Dans la douleur qui habite l’âme,
Comme une voix sans écho, la parole se tait.
Mais toujours bat le cœur de la mère
Dans le champ de sa présence.
Naji Okba.
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okbanaji
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Prénom : non renseigné
Naissance : non renseigné
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