Poème 'A la bouche' de ATOS

A la bouche

ATOS

Par ses entrelacs singuliers
la feuille égraine la pulpe d’un mot
sous le pendule d’un arbre.

La vulve grandissante de l’Être
épure la fibrance de sa chair

A l’entaille de sa terre
elle ouvre et parle sa matière.

Déchirement qui s’ouvre et qui se voit
d’une main traverser l’immensité de sa tête.

Papilles volubiles
comme lignes semant une lettre
à la renverse d’une veine.

geste dévêtu de sa nuit
berçant la vie dans une fenêtre ouverte.

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