A Germaine Chéron
Mâchoires ouvertes sur l’abîme
Et les fondrières comme des méditations
Dépassées et survolées par le défi larvaire encore
de ma route
Je suis à mi-chemin des glaciers
Blasphématoires de la torpeur
Mais je m’éveille agonisant
Avec le calme de celui qui a trouvé la mer informe
des cataclysmes
Nuages aurifiés par l’orage
Cernes violacés des pics et des vents décharnés
Qui transpercent à la fois ma chair
Et le soleil de dieu
Poème préféré des membres
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Jacques PREVEL
Jacques Marie PREVEL (1915 – 1951) est un poète français. Il est surtout connu pour avoir été l’un des derniers et fidèles amis du poète Antonin Artaud. Venu du Havre, il arrive à Paris durant l’occupation. Vivant autour de Saint-Germain-des-Prés, il renonce à toute situation pour écrire. Ainsi connaîtra-t-il... [Lire la suite]
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