Poème '89' de guillaumePrevel

89

guillaumePrevel

Sous de très grands airs
Agitant des habits biens trop grands
S’excitent de vilains petits tyrans
A coups de lois et de décrets délétères

Ils parlent comme des bouffons
Sur tous les sujets de leur voix sépulcrale
Dans la satisfaction de faire aux petits bien du mal
Et de donner des gages à leurs véritables patrons

Qui agitent tapis dans l’ombre
Le nerf de toutes les guerres
En promettant au passage quelques ministères

La sainte révolution qui toujours palpite
Dans le sang des peuples les terrifient et les irritent
Tant ils imaginent la froideur du couperet de quatre vingt neuf.

22 mars 2020

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